Après deux vacances entourés d’amis ou de la famille élargie, nous avons ressenti le besoin de passer quelques jours en cercle familial restreint – juste maman, papa et la petite 'A', tandis que 'T' était déjà avec nous, bien au chaud dans le ventre. Cela faisait deux ans que nous n’avions pas vraiment voyagé, et cette année, ce serait déjà notre troisième vacances. Nous avons décidé de profiter de quelques jours d’été indien dans les pittoresques Beskides. Ce n’est pas loin de Brno, et en plus, nous devions être près de Karviná pour un événement familial le week-end. Et bien sûr, nous partons encore en camping. Cette fois, nous avons choisi un camping à Frenštát pod Radhoštěm, géré par les services techniques de la ville, donc un camping municipal.
Le premier jour, nous nous sommes simplement installés à notre emplacement de camping et avons fait le tour de la ville. Nous devions découvrir où nous pourrions aller chercher du pain frais pour le petit-déjeuner le lendemain matin. Les soirées étaient déjà fraîches, mais le feu que nous avions allumé dans notre barbecue portable nous réchauffait et créait l’atmosphère parfaite, nous mettant dans une ambiance agréable avant de nous coucher. Peu de gens peuvent résister au charme du feu crépitant et au bruit de la rivière Lubina, qui coulait près de notre tente. Nous sommes mercredi, l’année scolaire a déjà commencé, et il y a beaucoup moins de monde partout. Notre objectif aujourd’hui est le plus haut sommet des Beskides moravo-silésiennes – le Lysá hora. Nous avons choisi l’itinéraire depuis Visalaje, qui fait environ 8 km et est l’un des sentiers de montée les plus populaires. Une dernière vérification des provisions de nourriture et d’eau, des imperméables, coupe-vent et, par précaution, des vêtements de rechange pour 'A' et bien sûr, le porte-bébé. Et c’est parti. Nous laissons la voiture sur le parking près du chalet Visalaje. 'A' marche courageusement, tandis que 'T' flotte paisiblement dans le ventre. Nous nous arrêtons de temps en temps pour recharger les batteries avec quelques gourmandises, et nous continuons. Le sentier est vraiment magnifique, bien que certains passages soient plus difficiles, du moins selon qui on demande. Papa devait être un chamois dans une vie antérieure, il grimpe partout sans problème, 'A' le suit partout où il va, et maman, telle une locomotive haletante, les suit. Nous voyons déjà le sommet, mais nous voyons aussi cette pente très raide qu’il faut encore franchir, mais maintenant, nous n’allons pas abandonner. Allez, encore un petit effort ! Nous y sommes. La vue depuis le sommet, à 1 323 m d’altitude, était une récompense bien méritée pour tous nos efforts. Nous prenons un repos bien mérité et nous nous rafraîchissons – bière, limonade, glace – puis laissons 'A' courir un peu pour qu’elle s’endorme sur le chemin du retour. Et nous redescendons. Il ne nous reste plus qu’à retourner au camping, préparer le dîner et nous blottir dans nos sacs de couchage. Un nouveau jour commence, et avec lui, une excursion à Pustevny et au sentier Valaška. Nous connaissons déjà Pustevny, nous y avons été plusieurs fois, mais le sentier Valaška n’était pas encore là. Nous garons la voiture au parking de Ráztoka et nous nous dirigeons vers le téléphérique pour Pustevny, un télésiège à deux places, donc maman monte avec 'A' et papa avec le sac à dos. Nous avons déjà pris le télésiège, donc cette fois, nous montons comme des pros, et 'A' réussit même à faire des grimaces à papa, qui est derrière nous. En haut, nous descendons avec élégance et nous dirigeons directement vers le sentier. 'A' grimpe partout, aucun pont oscillant ne lui échappe, tout comme le mur d’escalade et les trampolines. Le sentier ne fait même pas un kilomètre, mais pour les enfants, c’est vraiment amusant. Après la randonnée d’hier, nous l’avons également apprécié et pris comme une agréable relaxation. Lorsque nous sommes arrivés au bout, au point de vue, il était clair que la météo des météorologues serait correcte et qu’il pleuvrait. Sous une légère bruine, nous avons encore regardé les sculptures de sable au Pískoles, puis nous nous sommes rapidement abrités dans le restaurant près du téléphérique. Papa s’est encore sacrifié et, sous une pluie déjà assez forte, est allé acheter des frgály (pâtisseries traditionnelles). Attendre que la pluie cesse n’avait aucun sens. Nous prenons le téléphérique pour redescendre. 'A' est enveloppée dans un imperméable, et nous tiendrons le coup – nous pourrons nous changer dans la voiture. Oh, ce téléphérique est si lent, et la pluie devient de plus en plus forte. Nous sommes trempés, vraiment trempés. Eh bien, il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais vêtements. Dans la voiture, nous nous livrons à des acrobaties pour nous déshabiller sans mouiller ce qui est encore sec et nous glisser dans des vêtements secs. Papa mesure deux mètres et maman a un ventre. 'A' s’amuse beaucoup à regarder ce spectacle, et en fait, nous aussi. Nous rions comme des fous. Et que faire du reste de la journée ? Nous vérifions la météo et nous nous dirigeons vers le réservoir Šance. Mais 'A' s’est endormie dans la voiture. Pas de problème, elle se réveillera quand nous nous arrêterons, comme d’habitude. Faux. Nous sommes restés assis dans la voiture garée pendant trois quarts d’heure, personne n’avait le cœur de réveiller l’enfant qui dormait si paisiblement. Et quand nous sommes enfin allés voir le barrage, 'A' n’a pas du tout aimé car il y avait du vent. Cette escale n’a donc pas été un succès. Nous avons essayé de nous rattraper au Paradis des sculptures en bois à Ostravice. Ce fut un coup de maître. Les animaux sculptés ont eu un énorme succès. Le préféré était le petit renard, presque vivant. Après une journée relativement calme, nous nous sommes à nouveau lancés dans les montagnes. Nous avons conquis le Velký Javorník, dont le sommet culmine à 918 m, et nous avons également grimpé sur son belvédère, d’où nous avons eu une vue imprenable sur les environs. 'A' a grimpé seule sur le belvédère à quatre pattes et était très fière d’elle – nous aussi, bien sûr. Nous avons juste eu un petit problème au stand de rafraîchissements, car nous n’avions pas d’espèces et il était impossible de payer par carte. Les dernières pièces ont été dépensées pour une glace pour la petite voyageuse. Les parents ont ensuite satisfait leurs papilles gustatives avec des spécialités locales à l’auberge Rekovice à Horečky. Nous avions du mal à croire lorsque la serveuse nous a accueillis avec les mots « bienvenue dans l’auberge communale ». Nous avions plutôt l’impression d’être dans un restaurant de luxe, et la nourriture était excellente. Ces vacances n’étaient pas seulement consacrées à l’exploration des magnifiques paysages des Beskides, mais aussi à renforcer les liens familiaux. Chaque jour était rempli de rires, de découvertes et de petites aventures que nous garderons en mémoire pour le reste de notre vie. Malgré les petits défis, nous avons savouré chaque instant pleinement. Nous avons vraiment adoré ces vacances, et nous avons déjà hâte aux prochaines aventures avec notre fille, et bientôt avec notre fils aussi.